En ce début du 21e siècle, on constate de réels changements dans les comportements des consommateurs. L’internet et l’optimisation de la communication y est pour quelque chose. Le secteur immobilier n’est pas exempt de ce changement de comportement dont, voici les principales caractéristiques.
Les nouvelles attitudes des consommateurs
Sur le marché immobilier, il faut savoir qu’il existe deux types de consommateurs : le vendeur et l’acquéreur. Dans ce sens, on peut constater un parcours de ces deux types de client qui se fait naturellement. Ainsi, pour le premier qui est le vendeur, il s’agira de mettre en contact direct l’agence immobilière, avec le bien à vendre. Ce contact concerne, la reconnaissance du bien, son évaluation, sa prise de vue ainsi que la récolte de toutes les données utiles concernant le bien. Quant à l’acquéreur, il aura un besoin et une attente parfois très précise qui nécessite ou non l’intermédiation d’une agence. Dans les deux cas, par contre, avec le contexte et l’évolution du marché actuel, l’attitude et le parcours du client vendeur ou acquéreur peuvent ne plus passer par l’enseigne physique de l’agence. En effet, dans le secteur immobilier, l’offre ne peut pas être étalée dans un magasin physique. De ce fait, la tendance c’est que les clients passent de plus en plus par l’outil internet. Ainsi, pour le vendeur, soit il met en vente ou à la location directement son bien en passant par des sites qui mettent en lien des clients potentiels avec des vendeurs, soit il passe par les enseignes qui lui offrent les meilleurs rendements, à travers des simulations en ligne gratuites. Quant à l’acquéreur, comme internet est une source de données et d’informations de très grande envergure, il va passer du temps à scruter et à sélectionner les offres sur le Net avant de contacter une agence ou directement un vendeur.
Les attentes et adaptations de l’offre
Depuis quelques années, nous sommes au-devant d’une segmentation très élevée de l’offre immobilière. Ce qui a conduit les opérateurs immobiliers, constructeurs comme promoteurs, à développer des « stratégies de différenciation » qui ont pour but la satisfaction de demandes qui dépassent de plus en plus l’aspect « monolithique. » En effet, les aspects de l’offre sont en plein élargissement et les grands acteurs immobiliers comme les acteurs locaux s’intéressent et exploitent de plus en plus le micromarché pour offrir de nouveaux produits très spécifiques. Cela, suivant les demandes et les attentes des consommateurs. Ce sont surtout des produits comme les logements « écolo », les logements à faible consommation, les résidences de personnes âgées, les logements pour étudiants, etc. Mais également, face à ces attentes des consommateurs, les offres se tournent beaucoup plus vers l’application d’approches marketing qui veulent positionner les produits de manière différente avec comme exemple, l’offre de logement pour les cadres junior, les logements standards de type low cost, les logements locatifs, etc.