Pour réaliser vos projets, vous avez besoin de financement. Trouver un investisseur n’est pas une mince affaire. Pour que vos projets ne restent pas au placard, vous pouvez vous tourner vers les banques. Elles peuvent vous fournir une certaine somme pour la réalisation de votre projet. Cependant, cet argent, la banque ne l’offre pas facilement. Elle étudiera le projet, sa faisabilité et également les possibilités de remboursement de l’emprunteur. Elle étudiera de près le taux d’endettement maximum à accepter. Alors, afin que vos démarches bancaires se fassent sans encombre, voici quelques points à savoir.
Le taux d’endettement maximum, qu’est-ce que c’est ?
Le taux d’endettement maximum est un terme utilisé dans le domaine des affaires bancaires. Il s’agit de la somme maximale que vous pouvez emprunter. Vous pouvez vous-même en faire le calcul. Il suffit tout simplement d’effectuer le rapport entre vos revenus et les charges financières de votre foyer. Ce calcul vous permet d’avoir une idée sur la somme maximum que vous pouvez emprunter. Vous devez savoir que la banque ne prendra en compte que des revenus réguliers. Ceci pour avoir une certaine constance dans le remboursement mensuel. Ainsi les primes et les gratifications seront exclues de ce calcul.
Toutefois, la banque ne va pas non plus appliquer cette formule de manière carrée. En effet, elle va également étudier de près le « reste à vivre ». Ce dernier étant la somme dont chaque ménage a besoin pour sa subsistance (pour payer les dettes, les charges fixes notamment le loyer, les factures d’eau et d’électricité, les assurances…). Une fois que tous ces points seront considérés, le simulateur capacité d’emprunt vous donnera le meilleur pourcentage d’argent que la banque peut éventuellement vous proposer.
Le taux d’endettement maximum, un pourcentage variable
Chaque banque a sa propre façon de calculer le taux d’endettement maximum. Mais de manière générale, ce pourcentage avoisine les 33%. Bien évidemment, ce chiffre peut varier selon les situations de chacun. Trois cas peuvent se présenter. Le premier cas concerne les personnes à revenu faible. Face à cette situation, l’institution bancaire ne va pas se concentrer sur le taux d’endettement crédit immobilier. Elle va plutôt se tourner vers le quotient familial. Le second cas concerne les ménages à revenu variable. La banque considérera les revenus fixes tout en sachant que les revenus supplémentaires peuvent quand même peser dans la négociation si ces derniers sont réguliers. Le dernier cas se focalise sur les personnes à revenu important. Pour eux, le taux d’endettement maximum peut encore être augmenté, surtout s’il s’agit de foyers ayant un reste à vivre largement suffisant.
Ainsi, 33 % n’est pas vraiment le seuil maximal d’emprunt. Il faut quand même veiller à ce que le ménage arrive à vivre de manière confortable tout en payant les mensualités engendrées par l’emprunt.
Peut-on dépasser ces 33 % ?
La réponse à cette question est : oui. En effet, il est tout à fait possible d’aller au-delà de ce pourcentage. Ce que les financeurs regardent en premier c’est le reste à vivre. A partir de ce point, ils peuvent déjà avoir une idée sur la réponse par rapport au dossier. Mais ce n’est pas le seul critère à prendre en compte, surtout pour ceux qui veulent dépasser le plafond de 33 %. L’épargne, le saut de charge et surtout l’âge de l’emprunteur tiennent aussi une place importante dans l’étude. L’âge est le plus déterminant de ces trois critères. En effet, la banque accepte facilement le « deal » pour les jeunes qui sont dans la fleur de l’âge. La raison vient du fait que cette couche de la population a de nombreuses perspectives d’avenir, notamment l’augmentation progressive de revenu. Dans le cas d’une acquisition immobilière, le saut de charge est aussi vérifié par les institutions financières. Ce second critère repose sur la différence entre le montant que vous devez payer chaque mois et les mois à venir. En dernier lieu, avoir une épargne rassure aussi le banquier et le motivera à vous permettre d’emprunter au-delà des 33%. Une personne qui arrive à épargner est en effet le candidat idéal. Puisqu’elle est arrivé à mettre de l’argent de côté, il y a de grandes chances que cette personne arrive à s’occuper des remboursements mensuels.